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Baron83

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Envoyé par Baron83 le Vendredi 06 Avril 2007 à 21:15


J'ai attaqué une nouvelle fic, que je vais me faire un plaisir de vous montrer


Bad-Add

« Alors, quoi, t’as tes fringues de racailles, t’as tes muscles de gars qui n’a que ça dans sa putain de vie, t’as des meufs comme tu veux, t’as ta bécane, t’as la peau mâte d’un beau gosse, t’as de baux yeux marrons vides comme ceux des chiens, et tu te fais niquer par une petite bande de gars normaux… ?
Lioneyl était dans un état très critique. Les plupart de ses os étaient brisés, et il ne pouvait plus bouger. Une poutre en bois tomba juste à côté de lui.
- Putain… mais qu’est-ce que je vous ai fait… ?
- T’existes mon con ! T’existes, c’est tout ! Toi t’as tout ce que tu veux quand tu veux, et nous, on a que dalle. Je dois te rappeler que tu t’es foutu de tous ceux présents ici ?
- Je ne me souviens d’aucuns de vous…
- Ha ouais ? Hé bien nous, on se souvient de toi ! Mentit l’interlocuteur.
- Vous êtes contents ? Vous êtes satisfaits d’avoir agressé un gars qui a un style différent du votre ?
- Ouais mon con, et crois-moi, on en a pas fini avec toi, ta meuf on va te l’arracher des mains.
- Pardon ?!
La personne malveillante ricana.
- Voilà, j’vais te dire mon con, cette meuf elle ne mérite pas un gars qui ne s’occupe que d’écouter un rap français à la noix, mais elle mérite des gars comme nous.
- Des putains de traîtres qui attaquent en groupe ?
- Exactement. Tu piges vite. Si tu tiens à ta p’tite chérie, ramènes ton cul demain, ici-même, qu’on te finisse ! »

Lioneyl, de très forte carrure et de grande taille, put se relever quelques minutes après. Les agresseurs étaient partis, et Lioneyl était seul dans sa propre rue. Les os brisés ne lui firent plus de douleurs. Il en avait maintenant l’habitude. Seulement, se faire agresser par des gens « normaux » était une exception. Il rentra chez lui, une maison très pauvre. Seul pour la soirée, encore une fois. Au quotidien, depuis la mort de ses parents et l’abandon de ses frères et sœurs, il vivait seul, avec pour seuls amis des personnes que l’on peut vraiment qualifier d’infréquentable. Il pensa ses blessures, puis repartit aussitôt rejoindre ses camarades. Avec l’héritage de ses parents et la bourse mensuelle que lui versait sa famille, il pouvait s’acheter ce que bon lui semblait. Véhicules y compris. Il s’était acheté un scooter, qu’il utilise fréquemment pour partir.
Il arriva à destination, quand l’un de ses camarades dit :
« Hé Lioneyl, tu t’es fais éclater par des gogosses ?
- …
- Lioneyl, mais t’es vraiment une tapette mon gars… regarde, moi, ils étaient doubles, ils sont tous allés à l’hôpital.
- Nous, on parle pas aux tapettes, intervint une autre personne.
- Tu comprends ? Dégage du secteur avant qu’on te fasse la peau. »
Lioneyl ne put que s’exécuter. Il retourna sur ses pas, maintenant fixé : plus personne à qui parler.

« Un jour, vais-je rencontrer quelqu'un qui me prendra tel que je suis, un véritable ami… ?
Il se fit interrompre dans ses pensées par sa porte d’entrée, qui faisait du bruit au rythme des coups de la personne cherchant à entrer. Il alla ouvrir, et vit un garçon du même âge que lui. Il était habillé comme un adulte : une chemise à carreaux, et un pantalon en jean bleu, et portait des habits trop grands pour lui par rapport à sa très faible corpulence. Il était très grand, faisait une tête de plus que Lioneyl, et avait les cheveux longs. Il avait de beaux yeux verts émeraude. Il possédait de la barbe, contrairement à Lioneyl.
- C’est toi Lioneyl ?
- Effectivement. A qui ai-je l’honneur ?
- C’est malpoli, mais je n’ai aucune envie de me présenter. Il paraît que t’es rejeté du monde. Même les gus ont commencé à te bastonner.
- Si t’es venu me faire la leçon du dimanche, tu peux aller voir ailleurs si j’y suis.
- Non, non… c’est juste que si t’as besoin d’aide, faut en parler à quelqu'un.
- Va pas me faire gober que c’est à toi que je vais commencer à parler ! Regarde-toi mec, tu t’habilles comme un ado normal de 17 ans, sans style ni rien, un « gus » comme tu dis, et tu viens m’aborder pour mieux m’attirer dans un guet-apens !
- Okay, fait comme tu veux, moi je suis juste venu te proposer mon aide.
- C’est ça, va te coucher !
Il s’en alla.
Mais putain, qu’est-ce qu’ils me veulent ?! Je peux même plus être en sécurité chez moi maintenant… Ca me rappel que demain y’a cours… je ferai mieux de bosser si je veux avoir ma belle note annuelle qu’est le score parfait pour le BAC ! »
Effectivement, il était très intelligent. On ne peut que penser du mal de lui, mais c’est un géni, et seule une lecture de sa précédente leçon lui suffit pour retenir les théories et propriétés de ses cours. Il est le seul élève de son établissement à posséder un « sans fautes » à chaque test qu’on lui fait passer.



Le lendemain, Lioneyl arriva directement en cours pour faire son test. La feuille sous les yeux, il s’exclama »
« Trop facile tout ça, et HOP un nouveau score parfait !
- Taisez-vous, Lioneyl ! Répliqua le surveillant.
- Veuillez m’excuser monsieur !!!
- Salut le peuple. Désolé pour le retard, je devais régler quelque chose. »
C’était le garçon de l’autre soir.

A la fin des examens, il interpela Lioneyl :
« T’es toujours pas décidé à me d’mander de l’aide ?
- Mais fous-moi la paix bordel, je n’ai pas besoin de toi !
- Bien, bien.
- Lio !
- Ho, ma chérie… tu vas bien rassure-moi ?
C’était une belle fille rousse qui avait la peau bronzée, de petite taille, les yeux noirs et qui possédait un très beau corps.
- Oui, viens vite, je dois te montrer quelque chose ! »
Le garçon inconnu regarda la couple partir vers la sortie de secours d’un œil laissant passer le sentiment du doute et de la méfiance.

Les deux personnes sortirent donc, et allèrent dans la rue déserte de la veille.
« Pourquoi m’amènes-tu ici ?
- Ho, juste pour te dire que tu vas te faire tuer…
- Quoi ?!
Le temps de se rendre compte du piège, il avait déjà le couteau à la gorge.
- En tant que petite amie, ou plutôt, ex-petite amie, je vais te trancher la gorge pour satisfaire mon nouvel amant…
- Coucou mon con, tu te souviens de moi ?
- Toi ! Espèce de… !!!
- Quoi, qu’as-tu donc ? Je ne t’ai pas dit que j’allais prendre ta meuf ? Regarde, je l’ai même dépucelée, et c’est devenue une femme fatale. Te faire tuer par ta propre âme sœur, c’est pas de chance hein ?
- Ma chérie… comment as-tu pu…
- Lui, il a plus à m’offrir que toi. Toi t’as le fric, mais tu ne m’en donnes pas. Lui regarde ce qu’il m’a offert : une bague avec un joyau en jade. Qu’en penses-tu ?
- Sunday… non… même toi…
- Chéri… tais-toi, et meurs…
Le bras de la sainte déchue se leva doucement, pour mieux planter le couteau dans les parties vitales…
Un son brisa toute la scène. Une mélodie connue. La symphonie de la mort.
Elle se retourna doucement, et vit le garçon sans nom. Il n’avait plus la même expression sur le visage. On pouvait lire la détermination à tuer.
Un objet qu’il portait à deux mains produisait la musique de la mort. Un objet caractéristique, capable de tout découper en un instant.
Une tronçonneuse.
- Qu’allais-tu faire, femme infidèle ?
- Non, pitié ! Ce n’est pas ce que vous croyez !!!
- Je crois surtout que tu vas crever…
- N… non ! »
Ne faisant pas attention à ses paroles, il lui donna un coup en plein milieu du ventre. Il évita de peu Lioneyl et son agresseur.

Elle était maintenant plaquée contre le mur. Les doigts bougeaient nerveusement, et elle avait les larmes aux yeux. Son regard n’avait plus aucune profondeur.
Son corps est resté toutefois intact.
Il laissa tomber à terre son arme.
« Juste un gros jouet qui vibre et qui imite les bruits d’une véritable tronçonneuse, affirma-t-il.
- Mais qu’est-ce que tu fais ici… ? Demanda Lioneyl, bouleversé.
- T’aider. Bon, maintenant je vais m’occuper de toi, là-bas.
Il dégaina un revolver.
- Vous allez me tuer ???
- Ben oui, heureusement…
- Vous êtes fous, arrêtez !
Il tira. L’agresseur tomba.
- Tombé juste par peur et surprise. Balle à blanc.
- Purée, toi tu maîtrises les trucs qui font flipper…
- Si on veut.
Sunday avait fini par se relever.
- Putain… je vais tous vous tuer… crevez !!!!!!!!! Elle brandit son couteau contre le garçon inconnu.
- Haaa, ma chérie, j’ai un cadeau pour toi…
Lioneyl avait caché une barre de métal dans le dos, qu’il tenait à une main. Il lui donna un coup dans les jambes, qui la fit tomber, ses deux appuis brisés.
- Lioneyl, j’ai mal ! Aide-moi, je t’en supplie !
- T’as essayé de me tuer chérie…
- Pitié !
- Tu vas rester ici, immobile, à pleurer sur ta pauvre existence inutile. D’accord ?
Moi, j’ai trouvé quelqu'un à qui je peux enfin parler…
Il regarda le garçon.
- Bon, maintenant je peux me présenter… je m’appelle Frank, ravis de te connaître.
- Putain… je n’ai jamais été aussi content de voir quelqu'un comme toi. »

Ils repartirent, côte à côte, la lumière de face, l’ombre de dos.
Un destin, une amitié.

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New-Duelliste

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Envoyé par New-Duelliste le Vendredi 06 Avril 2007 à 21:30


TROPP BIEN !! la suite dude

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